Il sort aujourd’hui, s’intitule Sous le soleil de mes cheveux blonds, et il est publié chez Stock, collection Arpège, dirigée par la merveilleuse Caroline Laurent, que je ne remercierai jamais assez.
Écrire a longtemps été un rêve, une ambition, un objectif que je remettais à plus tard. Et puis un jour, ça a été maintenant. Mélangez une douleur, une grossesse et une période de vie un peu chaotique, vous obtiendrez un premier roman, celui que l’on qualifie de « nécessaire ». Une petite phrase énoncée par une amie a ainsi donné le ton à 300 pages.
De quoi ça parle ?
Je vous épargnerai la classification en roman de fiction / non-fiction qui m’a toujours agacée, c’est un roman, tout ce qui est vrai est faux et l’inverse l’est aussi. Réalité augmentée, imagination troublée, inconscient débordant, évidemment on écrit sur ce que l’on connaît, avec une liberté absolue.
On peut donc le décrire comme un roman d’apprentissage, retraçant la vie de deux amies adolescentes devenues femmes. Elles ne se voient plus, l’une a quitté l’autre, un jour, sans explication. À la faveur d’une grossesse, la blonde revient hanter la brune dans ses rêves, et une sorte d’enquête sur le passé commence pour comprendre ce qui s’est réellement passé. Ce roman part ainsi de la douleur d’une absence pour explorer toute la palette des émotions que l’on expérimente à l’approche de l’âge adulte.
J’avais à coeur d’explorer ce thème, essentiel et fondateur que représente la jeunesse, c’est pour moi une tranche de vie déterminante. L’arrogance des certitudes, l’éveil de la féminité, ses premières découvertes et désillusions, conditionneront à jamais notre future vie de femme et de mère. Soirées de fête, métamorphoses, traumatismes, on oublie souvent la jeune fille un peu folle que l’on a été. Le point de vue narratif de cette époque est ainsi étudiée par le prisme d’une amitié inachevée, fusionnelle et destructrice. Petit à petit, les chemins divergent et les êtres se séparent.
Quelle répercussion ont les absents sur nos vies ? Comment se délivrer de ces fantômes vivants ? À quelle douleur originelle nous renvoient-ils ?
C’est un livre-délivrance, générationnel, qui mélange les rapports de coupable/victime, de bien et de mal, en essayant d’explorer toute l’ambivalence des personnalités. J’espère qu’il trouvera en vous quelques résonances et vous fera rire un peu aussi…
Pour plus d’infos, rendez-vous sur le site de Stock! S’il vous intéresse, je vous recommande fortement de passer par votre libraire préféré plutôt que par A……
La genèse de la publication
Nombreux sont ceux qui s’interrogent sur le parcours du combattant menant à la publication, c’est bien légitime et j’en ai longtemps fait partie… J’étais loin de devenir écrivain, perdue dans ma province bourguignonne, personne dans ma famille n’avait de relations avec le monde de l’édition… Il y a un an j’étais encore dentiste, métier hautement apoétique.
Heureusement, les réseaux sociaux sont là et il suffit de bien s’en servir. J’ai tout fait, tout découvert par Instagram. Je m’y suis inscrite pour renouer avec le monde des lettres que j’avais longtemps délaissé, faute de temps, faute d’études à finir et de vie à construire. Il y a trois ans donc, fin 2015, je me suis inscrite sur Instagram, pour découvrir la littérature contemporaine. Quels étaient les auteurs du moment, quelles maisons d’édition pour quel style… J’ai recommencé à lire, avec frénésie, boulimie, de plus en plus et j’ai décidé d’en parler. Au début je faisais la timide, je n’osais pas, puis petit à petit j’ai assumé, j’ai rédigé des chroniques, plus ou moins maladroites, une plume se travaille et je n’avais pas écrit depuis si longtemps, j’ai publié mes avis, le coeur battant. Quelle joie de partager mes coups de coeur avec des lecteurs et lectrices de France et de Navarre ! Je retrouvais soudain un sens à l’existence. Quand les premiers retours ont eu lieu « J’ai acheté ce livre car Agathe m’a donné envie », « Avant je ne lisais pas, mais depuis que je te suis je n’arrête pas » je me suis gonflée de fierté, j’avais trouvé une mission, peu originale mais sincère, partager ma passion, prescrire des moments de pur bonheur personnel : la lecture. Merveilleux refuge. Sans parler des milliers d’amis virtuels et passionnés que j’ai rencontrés, avec qui j’ai noué des liens très forts, et d’autres que je continue de découvrir chaque jour. Parmi des lecteurs, des auteurs, des libraires. Instagram est devenu incontournable et avoir vécu l’évolution du phénomène est assez passionnant et fascinant.
Puis Bookstagram s’est professionnalisé, les maisons d’édition se sont rendues compte de l’impact des blogueurs, petits mais nombreux, un jour j’ai reçu mon premier « Service-presse », la joie intense, le champagne à flots à la maison, je recevais un livre avant les autres ! Je n’étais pas peu fière… Mes proches m’ont toujours encouragée, mon amoureux le premier, même si personne ne savait où ça allait mener.
Un soir, en novembre 2017, une conversation-débat s’est engagée sur la transparence des prix littéraires, Sylvia Rozelier, auteure, a lancé l’idée, Créez votre prix, les blogueurs, Olivia de Lamberterie l’a appuyée. Je n’ai pas dormi de la nuit, j’avais trouvé une deuxième mission de vie : valoriser la communauté et la rassembler autour d’un Prix officiel. J’ai rédigé un règlement intérieur, simple et transparent, l’idée c’était de réunir sans cliver, donc pas de jury, pas de sélection, juste nommer deux titres de l’année, le nombre faisant la force, les votes se recouperaient. Avec une poignée de blogueuses motivées, dont mes chères @livresselitteraire, @loupbbouquin @aufildeslivres… nous avons réuni les troupes, organisé des votes et une première cérémonie. La première édition restera un des plus beaux souvenirs de ma vie. Comme l’a écrit Nicolas Houguet alias L’albatros, (qui sort également son premier roman dans quinze jours chez Stock), c’était une naissance. De voir tous ces sourires entre auteurs et blogueurs, heureux de se rencontrer a donné un second souffle à ma vie de blogueuse. Le Grand Prix des Blogueurs littéraires était né et se portait comme un charme. La deuxième édition le 1er février dernier a été tout aussi magique.
Parallèlement à tout ça, un peu avant la création du prix, en mars 2017, j’ai commencé à écrire un roman. Je l’ai fini fin 2017. Je l’ai envoyé à une dizaine de maisons d’édition, à l’aveugle, sans mentionner mon nom de blogueuse ni mes quelques connaissances, j’ai horreur de forcer le destin. Je n’ai eu aucune réponse positive mais la déception n’était pas très grande, j’étais déjà heureuse d’être allée au bout de ce projet, le point final m’ayant apporté énormément de satisfaction personnelle.
Comme tout vient à point à qui sait attendre, quelques mois plus tard, en avril 2018, j’ai lu le livre qui a changé ma vie. Il s’agit des Garçons de l’été de Rebecca Lighieri, envoyé par les adorables Julie Galabert et Laetitia Legay de chez Folio. Coup de coeur immense, je rédige une chronique assez « incarnée » qui me vaut un SMS de Caroline Laurent, jeune et talentueuse éditrice nouvellement nommée chez Stock. Je l’avais rencontrée grâce au Prix des blogueurs, car le hasard étant bien fait, son magnifique roman Et soudain la liberté coécrit avec Evelyne Pysier avait fini médaille d’argent de notre Prix, les blogueurs l’ayant adoré et plébiscité en masse.
Dans son SMS, quelques mots, elle a aimé ma chronique, comme elle aime les autres, et se demande s’il n’y aurait pas un livre prêt à naître… Dans la foulée je lui ai envoyé mon roman en PDF, et deux semaines plus tard elle m’annonçait qu’elle voulait me publier chez Stock. C’est là que le conte de fées a débuté. À partir de ce moment, je répéterai souvent qu’un livre publié est avant tout une rencontre entre l’auteur et son éditeur. Et à ceux qui veulent y parvenir : ne cessez jamais d’y croire.
Vos retours, vos chroniques …. Merci !!!!
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